Au cours des prochaines semaines, les producteurs de pommes de terre recevront à nouveau leurs plants. Pour éviter les déceptions, un contrôle à la réception est vivement recommandé. Même chose pour les soins à apporter après la réception. Ce qui est bon doit le rester. Vous lirez ci-dessous des conseils pour les receveurs et les collecteurs.

Aviko Potato conseille de toujours contrôler un lot de plants avant son déchargement, même s’il n’y a pas de raison évidente de le faire. D’une manière générale, le souci de la qualité chez les producteurs de plants de pommes de terre s’est renforcé ces dernières années. Nous rencontrons néanmoins encore de temps en temps des lots qui ne répondent pas aux normes. Les déceptions coûtent toujours de l’argent. Donc à la réception, jetez un coup d’œil sous la bâche sans briser les scellés. En cas de doute sur le calibrage ou la qualité, ne laissez pas le déchargement s’effectuer et téléphonez tout de suite à notre service extérieur. Lorsqu’il est décidé de faire effectuer une expertise, les frais y afférents sont à la charge de la partie perdante. Si l’expertise confirme ces doutes, les frais sont donc pour le NAK [Service général néerlandais de contrôle des semences agricoles et des plants de pommes de terre], dans le cas inverse, ils sont à la charge du producteur receveur.

Désinfecter tout le matériel logistique

Les producteurs qui viennent eux-mêmes chercher les plants en vrac dans un véhicule à benne basculante ou un camion doivent bien entendu effectuer l’inspection des plants sur le terrain du fournisseur. Ils doivent en outre veiller à ce que le matériel de transport et les caisses soient bien propres et désinfectés. Le fournisseur a même le droit de ne pas livrer le lot si le contenant et/ou le moyen de transport ne sont pas propres et désinfectés. D’une manière générale, on peut considérer qu’une livraison doit satisfaire aux règles du Protocole d’hygiène pour les producteurs de plants.

Laisser les plants s’acclimater

Les performances des plants ne dépendent pas seulement de leur conformité aux normes du NAK. La température du tubercule lors de la plantation et les conditions de conservation ont aussi une influence. Il est toujours conseillé de ne pas mettre les plants froids (directement au sortir de la chambre froide) dans le sol. Laissez les tubercules s’acclimater durant 7 à 10 jours. Les producteurs qui conservent eux-mêmes les plants durant un certain temps doivent donc les retirer de la chambre froide au moins une semaine à l’avance. Le même délai est valable pour les producteurs qui se font livrer des plants à la demande ; comptez au minimum 7 à 10 jours avant la plantation. Les tubercules auront ainsi le temps de parvenir à une température adéquate. Ceci permet de livrer des plants de bonne qualité.

Entreposer les plants au sec

Une fois que les plants sont arrivés dans votre exploitation, vous êtes vous-même responsable du maintien de la qualité. Placez le lot livré de préférence dans la grange ou au sec sous un abri et ventilez bien. Évitez la condensation et limitez les variations de température. Les caisses sont préférables aux big-bags, car le risque d’humidité et de pourriture est beaucoup plus faible. Pour cette même raison, les bennes basculantes ne sont pas recommandées pour le stockage temporaire. De plus, les caisses sont plus pratiques lorsque les plants doivent être transvasés encore une fois. Appliquez, si vous ne pouvez vraiment pas faire autrement, un délai d’au maximum une semaine pour la conservation dans un tombereau.

Il est important que le bâtiment d’entreposage, les tapis et les caisses du producteur de pommes de terre de consommation soient exempts de CIPC. Les plants doivent être conservés à l’abri du gel. Si la durée de conservation est d’au maximum un mois, vous pouvez appliquer une température de 7 à 8 degrés. Enfin, il est important que les plants ne soient pas plantés dans un sol trop froid. Pour le tubercule comme pour le sol, la température minimale au moment de la plantation est de 8 à 10 degrés.